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Confrérie des

Vrais Amis de Castillonnès

Chers amis et chères amies,


Fonder une confrérie est un acte important qu’il importe de célébrer avec beaucoup de conviction et de répétitions, entourés de sœurs, frères et chevaliers soucieux de leur devoir !
Nul doute que cet objectif sera poursuivi et accompli selon les rites séculaires de la confrérie. 
Héritiers des Vrais Amis de Castillonnés et de quelques respectables sociétés bachiques et épicuriennes françaises, nous sommes conscients de l’importance de nos célébrations. En ces temps troublés, il faut des femmes et des hommes prêts à se mettre à l’œuvre autour de la table, saisir les couverts et les verres pour le bonheur du corps et de l’esprit.


J’ai plaisir à partager avec vous ces phrases écrites en 1703 par le Frère François Réjouissant, Grand-Maître de l’Ordre de la Boisson, ordre Bachique, Ordre fameux et florissant, fondé pour la santé publique :
« Dans notre auguste compagnie, vous ne recevrez que des gens tous bien buvants, bien mangeants et qui mènent joyeuse vie. 
Mêlez toujours dans vos repas les bons mots et les chansonnettes :  Buvez rasade aux amourettes ; mais pourtant ne vous grisez pas. 
Pour boire du jus de la treille, servez-vous d'un verre bien net ; mais n'embouchez pas la bouteille, car je sais quel en est l'effet. 
Je veux que désormais à table chacun boive à sa volonté. Les plaisirs n'ont rien d'agréable, qu'autant qu'on a de liberté. 
Ne faites jamais violence à ceux qui refusent du vin. S'ils n'aiment pas ce jus divin, ils en font bien la pénitence. » 


La science moderne redécouvre que les bons repas en bonne compagnie assurent la santé mentale des participants. C’est ce que nous savons sur cette terre depuis des millénaires et nous donnons pour tâche de le transmettre aux nouvelles générations !


Comme le disait M. de Posquières à ses sœurs et frères de l’Ordre : « Que si les hommes connaissaient leur intérêt, ils changeraient l'application qu'ils ont à se détruire en celle de goûter en paix les douceurs de la société et les charmes de la table. » Il ajoutait : « Puisque ce monde n'est qu'un passage, il faut vivre au jour la journée, et pour une campagne si courte, ce n'est pas la peine de faire des magasins.»


Sur ces mots d’une profonde philosophie mes Sœurs, frères et chevaliers mangeons et buvons !


Jean-Louis de Biasi,
Grand Maître de la Confrérie des Vrais Amis de Castillonnès

Déclaration du Grand Maître

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